Broken Wide Open ( French: Brisé Grand Ouvert ) - Translation Example 11

————— Original Text —————

Grace

I picked up the glass of wine and sipped. No, correction, I gulped half of it down. My hand shook as I placed it back on the table. I’d never thought to set eyes on Leo again. Imagine…Leonardo D’Amoré the fourth. His father had never given me his first name. Even if he had, I never would have put two and two together. Over the past two months, I’d been mourning my time spent with Leo, wishing it could have been something more than it was. He had to have sensed it. But he was a gentleman, respecting my situation, my fragile emotions, never once making a pass at me.

I picked up the wine again, sipping a bit slower this time. I should try to eat; otherwise, this wine would go straight to my head. My legs would be wobbly enough as it was, considering the shock of seeing Leo. I tasted the soup. It was creamy, a hint of spice with the perfect amount of asparagus flavor. Leo was right. This soup was killer. I just wished I could get the butterflies to settle in my stomach to enjoy the meal. I’d already finished the wine, and Leo had brought me another glass. When he’d set it down in front of me, he grinned. “I’ve been secretly sharing the bottle with you in the kitchen.” He put his finger over his lips. “Shhh…don’t tell.” He winked and walked away. I smiled.

I managed to finish the soup, but I found myself nibbling at the salmon, only eating about a third of it before my stomach became too full, or rather full of excited tension from the prospect of spending time with Leo. Spending more time with him was something I’d only dreamt about since he left me on the island. But, I had to remember, this was business. Here I was, worried about him working for me, but in reality, I would be working for him. Indirectly, but still.

There were several more small groups of patrons that had entered the restaurant over the past hour, and I was glad to see it. The food was fantastic so far, and I didn’t think there was room for much improvement in that area but I couldn’t wait to put some of my own touches into the establishment. Though I knew things wouldn’t change overnight, and I’d need to tread lightly and with diplomacy. The vibes I’d picked up from the hostess earlier were encouraging. And now that Leo was here, I knew how much I wanted to pursue that personal relationship, but I worried about the possibility of him or his father showing favoritism toward me over any of the other employees. I’d need to tread carefully there, as well, especially since I didn’t know how large of a role Leo actually played in the family business. His father had indicated that he didn’t want much to do with it, but yet, here Leo was, putting in his time when the restaurant needed him. My heart tightened in my chest at the love he must have for his father to be there for him no matter what direction his heart leaned.

When I finished eating, a young man came over and took my plate. I sat, nursing the second glass of wine when Leo came and sat across from me with his own glass partially full, and his waiter’s apron gone. “I think we should start over,” he suggested.

“How’s that?”

“Hi. I’m Leonardo D’Amoré the fourth. Son of the astute, Leonardo D’Amoré the third, owner of the famous D’Amoré Inn established in 1869. The place to come to relax and unwind.” Spoken straight from the brochure. I laughed as he stuck his hand out for mine.

I placed my hand in his. “I’m Grace Davidson. It’s very nice to meet you, Leo.”

“The pleasure is all mine,” he said and lifted my fingers to his lips, brushing them lightly over my knuckles. My heart fluttered, and I placed my free hand on my chest just to make sure it didn’t pop out. Leo smiled and then took a sip of his wine. When he’d set it down, he stood, tugging me up with him, still grasping my hand in his. “Let’s take a walk. The sun is about to set.”

We walked toward the door and past the hostess. “Kate, I’m heading out. I trust you can lock up?”

“Of course.” She glanced at me and then she looked back to Leo. “I’m sure I can manage.” Her voice sounded very certain and competent. “Oh, Grace, let me know if there’s anything I can help you with. I’ve lived here my entire life. If there’s anything you need to know, just ask.”

“Thanks. I’ll keep that in mind.”

————— Translated French Text —————

Grâce

Je pris le verre de vin et bus une gorgée. Non, rectification, j'en avalai la moitié. Ma main trembla lorsque je le reposai sur la table. Jamais je n'aurais pensé revoir Léo. Imaginez… Leonardo D'Amoré le quatrième. Son père ne m'avait jamais donné son prénom. Même s'il l'avait fait, je n'aurais jamais fait le lien. Au cours des deux derniers mois, j'avais pleuré le temps passé avec Léo, souhaitant que cela aurait pu être quelque chose de plus. Il devait s'en être rendu compte. Mais il était un gentleman, respectant ma situation, mes émotions fragiles, ne tentant jamais quoi que ce soit.

Je repris le vin, en buvant un peu plus lentement cette fois. Je devrais essayer de manger ; sinon, ce vin me monterait directement à la tête. Mes jambes seraient déjà chancelantes, compte tenu du choc de revoir Léo. Je goûtai la soupe. Elle était crémeuse, avec un soupçon d'épices et la juste dose de saveur d'asperge. Léo avait raison. Cette soupe était excellente. J'aurais simplement souhaité que les papillons se calment dans mon estomac pour profiter du repas. J'avais déjà terminé le vin, et Léo m'en avait apporté un autre verre. Quand il l'avait posé devant moi, il avait souri. "J'ai partagé secrètement la bouteille avec vous en cuisine." Il mit son doigt sur ses lèvres. "Chut… ne le dites à personne." Il me fit un clin d'œil et s'en alla. Je souris.

J'arrivai à terminer la soupe, mais je me surpris à grignoter le saumon, n'en mangeant qu'environ un tiers avant que mon estomac ne soit trop plein, ou plutôt plein d'une tension excitée à l'idée de passer du temps avec Léo. Passer plus de temps avec lui n'était qu'un rêve depuis qu'il m'avait quittée sur l'île. Mais je me devais de me rappeler que c'était une affaire. Ici, j'étais inquiète de le voir travailler pour moi, mais en réalité, ce serait moi qui travaillerais pour lui. Indirectement, mais tout de même.

Plusieurs autres petits groupes de clients étaient entrés dans le restaurant au cours de la dernière heure, et j'en étais ravie. La nourriture était fantastique jusqu'à présent, et je ne pensais pas qu'il y avait beaucoup de place pour une amélioration à ce niveau-là, mais j'avais hâte d'apporter quelques-unes de mes touches personnelles à l'établissement. Même si je savais que les choses ne changeraient pas du jour au lendemain, et que je devrais marcher avec précaution et diplomatie. Les impressions que j'avais eues de l'hôtesse plus tôt étaient encourageantes. Et maintenant que Léo était là, je savais à quel point je voulais poursuivre cette relation personnelle, mais je m'inquiétais de la possibilité qu'il ou son père fassent preuve de favoritisme à mon égard par rapport aux autres employés. Je devrais marcher avec précaution à ce niveau-là également, surtout que je ne savais pas quel rôle important jouait réellement Léo dans l'entreprise familiale. Son père avait indiqué qu'il ne voulait pas y être beaucoup impliqué, mais pourtant, Léo était là, donnant de son temps lorsque le restaurant en avait besoin. Mon cœur se serra dans ma poitrine à l'amour qu'il devait porter à son père pour être là pour lui, peu importe la direction vers laquelle penchait son cœur.

Lorsque j'eus fini de manger, un jeune homme vint chercher mon assiette. Je restai assise, sirotant le deuxième verre de vin quand Léo vint s'asseoir en face de moi avec son propre verre partiellement rempli, et son tablier de serveur enlevé. "Je pense que nous devrions recommencer," proposa-t-il.

"Comment ça ?"

"Bonjour. Je suis Leonardo D'Amoré le quatrième. Fils de l'astucieux Leonardo D'Amoré le troisième, propriétaire du célèbre D'Amoré Inn fondé en 1869. L'endroit où venir pour se détendre et se relaxer." Un discours tout droit sorti de la brochure. Je ris alors qu'il tendait sa main vers la mienne.

Je posai ma main dans la sienne. "Je suis Grâce Davidson. Enchantée de faire votre connaissance, Léo."

"Le plaisir est tout à moi," dit-il en portant mes doigts à ses lèvres, effleurant légèrement mes phalanges. Mon cœur palpita, et je posai ma main libre sur ma poitrine pour m'assurer qu'il ne s'en échappe pas. Léo sourit puis prit une gorgée de son vin. Lorsqu'il reposa son verre, il se leva, me tirant avec lui, tenant toujours ma main dans la sienne. "Allons faire une promenade. Le soleil est sur le point de se coucher."

Nous nous sommes dirigés vers la porte et avons dépassé l'hôtesse. “ Kate, je m'en vais. Je te fais confiance pour fermer à clé ? ”

“ Bien sûr. ” Elle m'a jeté un regard, puis s'est tournée vers Léo. “ Je pense que je m'en sortirai. ” Sa voix sonnait très sûre d'elle et compétente. “ Oh, Grâce, fais-moi savoir si je peux t'aider. J'ai vécu ici toute ma vie. Si tu as besoin de savoir quelque chose, n'hésite pas à demander. ”

“ Merci. Je garde ça en tête. ”